Le projet, situé en cœur de ville, prend place sur un terrain exigu issu d’une division parcellaire.
L’édifice existant est alors entièrement en ruines et doit être reconstruit en totalité, sur la même emprise bâtie.

La présence d’un important remblai impose des fondations sur micropieux et la réalisation d’imposants poteaux en béton armé pour supporter la charpente.

Les pierres issues des démolitions sont soigneusement conservées et réemployées pour rehausser l’héberge existante côté rue. Ce mur ancien est laissé apparent, ravalé, à l’intérieur du bâtiment, mettant en valeur l’escalier métallique et son garde-corps en verre se prolongeant sur une mezzanine ouverte sur le séjour cathédrale.

La façade est largement vitrée de façon à laisser pénétrer la lumière dans toute la pièce, les ouvertures étant limitées par la présence d’une servitude à l’arrière du bâtiment. De grands châssis de toit complètent l’éclairement des chambres à l’étage.

Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur air / eau alimentant à la fois le plancher chauffant du rez-de-chaussée et les radiateurs hydrauliques de l’étage et assurant l’eau chaude sanitaire.

À l’extérieur, la façade à ossature bois est bardée de zinc et s’ouvre sur une grande cour anglaise dont les marches d’accès sont récupérées de l’ancien escalier déconstruit.